Quand j’étais gamin je voulais un mentor. Un mec, ou une nana, façon Obi-wan ou Gandalf. Une personne qui pourrait répondre à toutes mes questions, m’expliquer ce qu’est la life et me guider dans la bonne direction. Puis un jour j’ai réalisé que j’étais déjà entouré de milliers de mentors. Et que je n’avais plus qu’à les choisir en fonction de mes besoins.
Transcription
La semaine dernière dans un épisode du podcast je vous parlais de l’importance d’être bien entouré. Comment notre entourage peut influer, volontairement ou involontairement, sur nous.
Aujourd’hui j’ai envie de vous apporter quelques pistes sur la façon de construire notre entourage. C’est -à -dire construire ce cercle des 5 personnes qui font augmenter notre moyenne.
La première chose à savoir, c’est que nous n’avons pas l’obligation de fréquenter directement ces personnes. Nous pouvons les fréquenter de façon indirecte. Il y a une citation de Descartes qui dit que lire un livre c’est comme discuter avec son auteur. Les livres sont des plongés dans la pensée des personnes qui les ont écrits. Donc virtuellement nous pouvons discuter avec toutes les personnes, intellectuels, penseurs ou philosophes qui un jour ont décidé d’écrire un livre. Et généralement ils n’ont pas écrit qu’un seul livre donc on a de quoi faire. C’est déjà, à mon sens, un excellent moyen pour bien s’entourer.
On peut trouver des livres sur absolument tous les sujets, tous les styles, tous les genres de toutes les époques. Donc il n’y a absolument aucune raison de s’en priver. J’ai plus la ref parce que je n’ai pas pensé à la noter – d’où l’importance d’avoir un carnet de note et de prendre des notes – mais je me souviens d’une personne célèbre qui expliquait que chaque fois qu’elle s’installe le soir pour lire un livre, elle prend le temps de s’habiller comme si elle sortait en ville pour dîner avec des amis. Parce que pour elle, lire, c’est comme retrouver un ami avec lequel elle va discuter et échanger une partie de la soirée. Cette anecdote m’avait marqué parce que je trouvais ça à la fois amusante mais aussi très évocatrice du pouvoir des livres.
Aujourd’hui avec internet, c’est encore plus puissant et nous pouvons pousser l’expérience plus loin. Entre YouTube, les podcasts, les blogs et les réseaux sociaux, nous pouvons quasiment plonger dans la pensée et le quotidien de toutes les personnes qui prennent le temps de créer.
L’exemple extrême c’est l’entrepreneur Gary Vee, qui est sur absolument tous les réseaux. Je pourrai me plonger dans tout son contenu, dont certaines de ses vidéos qui durent parfois des heures, et m’inspirer de sa pensée.
Je pense également au vidéaste de vlogger Casey Neistat qui publie quasiment une vidéo par jour depuis des années sur YouTube.
Bref, à partir du moment où l’on trouve un créateur, un auteur ou un penseur intéressant, que l’on admire, de nos jours il y a de fortes chances pour qu’il ou elle ait créé beaucoup de contenus et que tout ce contenu soit disponible en ligne.
Et si lire c’est comme discuter directement avec l’auteur du livre, selon moi cette logique s’applique également à quasiment tous les autres médias (que ce soit la vidéo ou le podcast). Généralement quand je trouve une nouvelle personne qui me fascine, qui m’intéresse ou qui m’inspire, je vais éplucher une bonne partie de son contenu. Je vais écouter plusieurs de ses interviews, je vais lire tous les articles qu’elle a écrit si c’est le cas, lire ses livres également. Parce que c’est une façon pour moi d’échanger avec elle.
Quand j’étais ado, j’étais fan de Bruce Lee vous le savez. J’ai mangé tout ce qui touche de près ou de loin à Bruce Lee. Ses films bien entendu, mais aussi les documentaires, les interviews qu’il a donné, les livres qu’il a écrit. Tout ça m’a permis non seulement d’apprendre à le connaître, mais aussi indirectement d’échanger avec lui. De m’approprier certaines de ses idées que je trouve très intéressantes. D’en rejeter d’autres avec lesquelles je ne suis pas d’accord.
Je vis dans la campagne au fin fond de la Beauce, si je devais discuter seulement avec les personnes de mon village, j’aurai beaucoup de conversations avec des papy ou des mamies qui savent à peine ce qu’est un podcast et ne jurent que par TF1. Grâce à internet nous ne sommes plus limités à notre entourage immédiat si nous souhaitons avoir des conversations intéressantes. Donc autant en profiter !
En plus, n’oublions pas que les réseaux sociaux ne servent pas qu’à vendre nos produits ou services, ou à se mettre en avant. A la base ils servent également à nous connecter les uns aux autres. Nous pouvons là aussi, virtuellement nous connecter à n’importe qui ou presque. Donc autant en profiter. Autant en profiter pour nouer des conversations avec des personnes que nous trouvons intéressantes, inspirantes. Que ce soit via de simples commentaires ou directement via des messages. C’est aussi ça la force des réseaux sociaux et d’internet, ne l’oublions pas.
C’est la possibilité d’avoir accès à quasiment tout le savoir de l’humanité.
C’est la possibilité de se connecter à quasiment tout le monde.
Donc autant en profiter.
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